" Et ce Locke en un mot dont la main courageuse A de la v rit pos la borne heureuse. Voltaire parlait ainsi, et on l'en croyait: temps heureux, jours de certitude et d'esp rance On ne doutait gu re alors, et en m taphysique comme en bien des choses, on pensait avoir touch le terme et conquis la v rit . Le nom respectable de l'homme minent que Voltaire c l brait ainsi tait mis d'un commun accord au rang supr me, et une gloire un peu h tive lui tait d cern e par les plus dignes de la dispenser. Il devenait en peu d'instants une de ces autorit s que l'on ne conteste plus; une cole puissante se formait o l'Ipse dixit de la scolastique allait, pour un autre Aristote, reprendre son empire. L'esprit humain, qui se disait enfin affranchi, semblait n'avoir que chang de ma tre..."